Plus hate que love.
Et pour cause, une diarrhée mentale masculine prohiminente à en dévaliser de papiers hygiéniques les commerçants les plus témérères. Non loin de moi l'idée que les hommes sont tous des cons, mais pas loin, je me demande si je vis vraiment à mille lieux des personnes qui m'entourent.

Je crois que je ne retrouve plus ce qui me ressourçait auparavant, et pour une fois dans ma vie je m'en inquiète. Ca me rappelle Loulou d'ailleurs ça; à ce qu'il s'inquiètait toujours pour moi alors que je lui affirmais qu'il n'y avait pas de raison, et que le jour où je lui ai dis de s'inquièter pour moi il a parfaitement immiter la carpe.
Les hommes sont-ils tous aussi idiots que ce qu'ils veulent bien nous le laisser entrevoir ou est-ce une avilité de mon esprit à les renier en tant qu'être doté d'une once d'intelligence ?

Après une brève engueulade avec la mère supérieure, je me suis dit que me ressourcer en entendant la voix de mon homme serait le remède miracle subvenant à tous mes bobos en temps normal. Un coucou équivalent à une compresse, un bisou téléphonique narguant les plus jolies phrases réconfortantes que l'on saurait un jour vous sortir, et même parfois des regrets de distance pour atténuer la fin de la conversation.
Mais ce soir, rien de tout cela. Je pense qu'à ce compte il vallait mieux que je songe à me mettre un doigt dans les fesses en faisant le poirier pour fainter d'être d'un hélicoptère, plutôt que de chercher un quelconque réconfort auprès de cet amour à présent transformé en cromagnon [avec tout le respect que je dois à nos ancêtres] simplement parce qu'un ami cromagnon à lui devait passer le voir sous la gouverne d'une question de vie ou de mort.

Et la mort ... parlons en de la mort !
Ca reste un sujet sur lequel je reste intraitable depuis mes 12 ans. J'ai toujours voulu mourrir avant mes 20 ans parce que la vie est trop "ci", pas assez "ça", et je ne chercherais même pas à expliquer le pourquoi du comment, ça ne servirait honnêtement à rien.
Maintenant la vingtaine en mains, je me demande comment je parviendrai jusqu'à mon renouveau de la dizaine, c'est-à-dire jusqu'à mes 30 ans. La vie est belle et le monde est moche, voilà tout ce que je peux décréter à ce jour. Et si même lui ne me donne plus le sourire, que me reste-t-il pour patienter jusqu'à la crise des trentenaires qui ne comprennent pas qu'ils se rapprochent des douleurs de l'arthrose chronique ?

Je connais la réponse.
Rien.

A bon entendeur, je me décrète à ce jour "la fille qui bossait chez Décathlon juste pour faire passer les jours et ne pas avoir le tort de ne pas être en couple" ... s'te classe !